Barbara Pompili signe un arrêté raccordement pour simplifier les raccordements en zone saturée

Signature d'un arrêté raccordement par la ministre de la transition énergétique

Pourquoi un arrêté raccordement

Le 12 juillet dernier, Barbara Pompili, la ministre de la transition écologique signait un arrêté raccordement à propos des raccordements qui s’appliquera au code de l’énergie. Le réseau électrique commence à être saturé dans certaines régions, notamment en Haute-Vienne. Les organismes en charges du réseau électrique Français se trouvent bloqués par cette saturation. Le raccordement au réseau des nouvelles installations photovoltaïques devenait compliqué malgré la réfaction tarifaire. La réfaction tarifaire est la prise en charge de 60 % des frais de raccordement par l’état. Parfois, il arrivait que les devis pour les demandes de raccordements dépassent le prix du hangar photovoltaïque. Cet arrêté permettra de faciliter la transition énergétique et d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. L’objectif du gouvernement est de déployer environ 750 MW de puissance produite par énergie renouvelable avant 2030.

Le contenu de l’arrêté raccordement

À priori, la solution apportée par le ministère de la transition écologique consiste à proposer des raccordements alternatifs. Temporairement, Enedis et RTE pourront proposer ces solutions alternatives en attendant l’optimisation du dimensionnement des postes de transformation. Ce qui change avec ce raccordement, c’est l’injection de l’énergie produite par les centrales photovoltaïques.

L’article 2 de cet arrêté stipule donc les règles suivantes. Ponctuellement, il se pourra que le réseau ne puisse pas accepter toute l’énergie produite par les centrales photovoltaïque. La puissance minimale non garantie en injection ne pourra pas être inférieure ou égale à 30 % de la puissance de raccordement demandée. L’énergie écrêtée annuellement ne dépassera pas 5 % de la production annuelle de la centrale photovoltaïque. Cependant, EDF n’indemnisera pas les producteurs pour l’énergie écrêtée et donc non injectée dans le réseau. De plus, le contrat devra cependant prévoir une indemnisation dans le cas où le taux d’écrêtage d’énergie serait supérieur à 5 %. L’état a fixé la limite à 5 % pour ne pas ralentir les investissements dans les énergies renouvelables..

Impact négligeable sur la rentabilité

Ce type de raccordement va effleurer la rentabilité des installations photovoltaïques. En effet grâce au taux maximum d’écrêtage de 5 %, les investissements seront toujours rentables et prédictibles. Cela n’empêchera pas de proposer des business plan concrets qui permettront d’avoir une visibilité financière sur vingt ans. Enfin, Enedis n’envisagera ce type de raccordement que quand la situation l’impose.

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