Hangars agricoles photovoltaïques : conscience écologique ou bon placement pour les agriculteurs ?

Hangar agricole solaire

France Télévision était présent lors de nos dernières portes ouvertes à Peschadoires pour couvrir la visite du bâtiment solaire de M. Taillandier. Et les journalistes se posent la question suivante : le recours au photovoltaïque est-il un choix de conscience écologique ou simplement un bon placement pour les agriculteurs ?

Avec le contexte actuel de la hausse du prix des énergies, l’idée du photovoltaïque sur toiture germe chez les agriculteurs. En effet le photovoltaïque permet d’une part de produire une énergie d’origine renouvelable et d’autre part de financer le bâtiment agricole.

Les portes ouvertes chez M. Taillandier

À Peschadoires, à une trentaine de minutes de Clermont-Ferrand, Triangle Énergie organisait en partenariat avec M. Taillandier des portes ouvertes dans son exploitation agricole. En reprenant une ferme familiale, il décide de faire construire de nouveaux bâtiments agricoles pour développer son activité. Une stabulation solaire pour abriter son cheptel bovin ainsi qu’un hangar pour répondre à ses besoins de stockage. Un investissement de 500 000 €, qui sera rentabilisé sur 20 ans grâce au solaire. Et pour cause, EDF bloque le tarif d’achat pour une période de 20 ans. Le blocage du tarif d’achat permet d’assurer la vision économique d’un tel investissement sur le long terme.

« J’ai investi, donc les centrales sont à moi aujourd’hui. J’ai aussi un contrat avec Edf, qui m’accorde un tarif bloqué sur 20 ans. Un élément important dans le contrat qui m’a rassuré » explique Olivier Taillandier à France TV.

De l’Auvergne à la Creuse, les hangars agricoles photovoltaïques sont nombreux

Eric et Julien Jallet, agriculteurs en Creuse, ont aussi fait appel au Triangle il y a 7 ans. Deux hangars agricoles solaires, pour un coût de 400 000 €. Avec le recul, ils sont satisfaits. La vente de la production d’électricité rembourse complètement les annuités.  « J’ai vu passer 11 000 euros sur une facture du mois de novembre. Donc on voit bien que la production du mois de mai au mois de novembre, elle est bonne. On a un temps qui est clair, un taux d’ensoleillement plus que convenable. Et au final, on tombe dans les prévisions faites, parfois même mieux » explique Eric Jallet, satisfait de son investissement et de la performance de ses panneaux photovoltaïques. Ses bâtiments abritent 150 vaches allaitantes tout en produisant environ 360 000 kW, de quoi alimenter environ 60 foyers en énergie renouvelable par an.

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