Le groupe poursuit son développement malgré un contexte mondial instable marqué notamment par une forte inflation des matières premières. Le bilan 2021 est bon malgré tout et les perspectives pour 2022 s’annoncent dans la continuité.
Dans le rétroviseur, les images de 2021 défilent sans que les secousses – provoquées indirectement par la pandémie qui ne lâche toujours pas le monde – ne troublent la marche en avant de Triangle. L’embauche de de 57 nouveaux collaborateurs, tous corps de métiers confondus, est l’indicateur le plus symbolique de la poursuite du développement de l’entreprise familiale devenue un véritable groupe.
2021 année de la modernisation
Qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige, Triangle se transforme, se modernise chaque année davantage. Physiquement, c’est un nouveau site qui sort de terre sous la forme d’un bâtiment qui, à terme, ajoutera 10 000 m² de production. A l’image de l’arrivée, en février dernier, d’un tout nouveau robot de soudure, le parc de machines s’agrandit lui-aussi avec, entre autres, l’acquisition de profileuses, plieuse, cisaille et banc de soudure.
Le siège de Villeprovert n’échappe pas à la mutation avec la rénovation des bureaux des services supports et commerce et la mise en place de cantilever et vestiaires.
Le bilan économique suit la dynamique grâce aux décisions qui ont permis de surmonter l’inflation vertigineuse des matières premières (l’acier en tête) et du coût des transports avec des records de hausses des prix du pétrole. « Malgré la flambée des charges d’exploitation, nous avons réussi à maintenir un résultat stable par rapport à 2020 », se réjouit la direction.
Autre évolution qui souligne le changement de taille de l’entreprise, la mise en place du comité social d’entreprise (CSE).
Bref, le groupe Triangle ne cesse de changer de dimension et 2022 ne devrait pas faire exception. La croissance sera accompagnée de nouveaux recrutements dans tous les secteurs. On sait déjà, par exemple, que la nouvelle usine nécessitera l’arrivée d’une vingtaine de soudeurs, caristes, électriciens et magasiniers. De nouveaux collaborateurs sont également attendus dans les bureaux administratifs et, face à la pénurie que connaît le Loir-et-Cher, la direction fera le choix de la formation en interne.
2022 année de la confirmation
Le premier bâtiment de 10 000 m² sera achevé et sa mise en activité s’articulera autour de trois pôles : soudure, électrique (stockage des panneaux solaires) et bac-acier. « L’objectif étant de limiter les transporteurs sur le site de Villeprovert », souligne-t-on en interne. Les chantiers de deux autres bâtiments de mêmes dimensions seront lancés afin d’accueillir de nouveaux bureaux, une cantine et des vestiaires.
Cette volonté d’améliorer le confort des salariés se retrouvera dans la rénovation des locaux de la dernière-née du groupe, Developp’Sun, et d’une partie de ceux de Triangle Horizon. Enfin, la mise en place des badgeuses et du contrôle d’accès augure d’un site ultra-moderne et sécurisé.
Sur le plan économique, la direction table sur une croissance continue, synonyme de stabilité. Et ce, dans un contexte annoncé toujours instable, au prix d’une préservation des marges. Pour autant, ce bilan de l’année en atteste, si Triangle se résout à augmenter ses tarifs, ce n’est pas pour thésauriser. Mais bien pour moderniser sa production et améliorer ses conditions de travail. En un mot : grandir. Encore et toujours…
Christophe Castieau
Journaliste pendant 18 ans (carte de presse n° 94716), Christophe Castieau a fait le tour de tous les terrains. Rédacteur en chef adjoint de la Marseillaise, il a couvert trois élections présidentielles et s’est fait une spécialité des sujets de société. Il s’est naturellement tourné vers tout ce qui touche à la Transition énergétique. Sa reconversion comme technico-commercial à Triangle énergie – pour qui il écrit aussi – s’apparente à une suite logique