L’extension jusqu’à 500 kWc du guichet unique ouvre une nouvelle ère pour le photovoltaïque. Pour Triangle, c’est la garantie de relance des « gros » projets dans ce nouveau cadre de l’obligation d’achat.
Toute la profession – et beaucoup de futurs clients – attendaient ça. Et ce, depuis de longs mois alors que la crise du Covid a probablement coûté une année à ce projet qui était dans les tuyaux avant que la Pandémie ne transisse le monde. L’arrêté est enfin paru au Journal Officiel le 6 octobre 2021 dans un grand « ouf » de soulagement face au contexte d’inflation des matières premières.
Le coup parfait pour le Triangle
Le relèvement à 500 kWc du seuil des installations éligibles est probablement la meilleure réponse. Il va en tous cas permettre à beaucoup de projets, limités par l’ancienne barrière (100 kWc), de se lancer ou de se relancer.
S’il était possible, jusqu’ici, d’installer plus de 100 kWc sur son toit, c’était faire le choix – long et compliqué – de l’appel d’offres. En tombant la barrière, le gouvernement a souhaité simplifier l’accès au photovoltaïque et ouvrir à ce dernier de nouveaux espaces. Pour le Groupe Le Triangle, c’est le coup parfait puisque cela concerne les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations sur bâtiment, hangar et ombrières.
Globalement, cet arrêté sonne comme une relance du solaire : réhausse de la puissance crête, accès aux plus grandes surfaces, simplification de la procédure de demande de contrat d’achat, relèvement du délai d’achèvement, allègement des pénalités, etc., le texte semble rédigé pour donner un nouveau coup de souffle.
Du côté de Triangle Energie, qui avait anticipé depuis des mois en travaillant sur de nouvelles offres, des bâtiments plus gros – style 2/3 1/3 de 20,85 x 90 avec 300 kwc sur le toit -, c’est l’heure de nouveaux défis. De mettre toutes ses compétences à l’heure de cette nouvelle ère.
Christophe Castieau
Journaliste pendant 18 ans (carte de presse n° 94716), Christophe Castieau a fait le tour de tous les terrains. Rédacteur en chef adjoint de la Marseillaise, il a couvert trois élections présidentielles et s’est fait une spécialité des sujets de société. Il s’est naturellement tourné vers tout ce qui touche à la Transition énergétique. Sa reconversion comme technico-commercial à Triangle énergie – pour qui il écrit aussi – s’apparente à une suite logique