Triangle énergique malgré le virus

Bilan 2020 | Hangar solaire Triangle Énergie dans le Maine-et-Loire

Bilan 2020

Forcément impacté par la crise sanitaire, le leader du bâtiment photovoltaïque agricole a profité de la relative accalmie de l’activité pour moderniser son organisation. A l’orée de 2021, Triangle Énergie est en ordre de marche !

« Un bien pour un mal. » Rémi Deshayes, directeur général de Triangle Énergie semble presque gêné par ses propres mots. Tandis que la crise de la Covid 19 continue de terrasser l’économie française, la société du Groupe Le Triangle, et l’ensemble du groupe, ont fait mieux que résister en cette terrible année 2020. « On n’a pas eu la croissance prévue, avoue-t-il pourtant, le chiffre d’affaires, un peu à la baisse, n’a pas été au cœur de nos préoccupations, du coup on en a profité pour améliorer tout le reste. »

L’aventure Triangle est ainsi pensée. Quand Triangle Énergie ne réalise « que » 333 bâtiments agricoles et 36 rénovations de toitures pour autant de centrales photovoltaïques de 100 kw – « à peine une centaine de plus qu’en 2019 (277, NDLR) » -, la stratégie se tourne alors vers les axes de progression. Pour l’entreprise familiale devenue leader du photovoltaïque agricole, c’est dans l’organisation que des efforts devaient être portés. Rendu et suivi clients, service après-vente, suivis commerce, étude, mais aussi terrain avec de nouveaux conducteurs de travaux par zone géographique, procédés et outils – informatique notamment – ont subi un grand coup de jeune. « On a d’ailleurs recruté beaucoup de jeunes, entre 30 et 45 ans, à des postes très utiles à l’organisation et qui donnent une belle dynamique, souligne Rémi Deshayes. En fait, on a pu se concentrer sur des choses qu’on n’a pas le temps de regarder à 30% de croissance et qui vont nous permettre d’être prêts à attaquer une belle croissance en 2021 ! »

Près de quatre-vingt embauches en 2020

A l’image du renforcement de son équipe commerciale, Triangle Énergie a encore gagné du terrain cette année : Île-de-France, Pays-de-la-Loire, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Creuse, Bourgogne-Franche-Compté, l’entreprise étend ses tentacules sans oublier de se réinventer. « On a mis en place des outils informatiques plus performants afin d’optimiser le suivi de nos clients », note Ludivine Courtot, responsable de la communication, particulièrement concernée par les prochains chantiers : « De nouveaux outils digitaux qui faciliteront l’accès à l’information et à toutes les actualités et innovations solaires, notamment pour les exploitants agricoles. »

Se moderniser, inventer, toujours et davantage encore quand le contexte se tend. En 2020, Triangle a commercialisé un nouveau produit, les ombrières solaires pour parcours volailles. En 2021, c’est une toute nouvelle filiale qui verra le jour : Developp’ Sun (sur laquelle nous feront prochainement un focus), dédiée à l’accompagnement direct et complet des clients de la grande distribution pour des projets d’ombrières de parking solaires « Toujours dans cette optique d’un lien plus suivi et direct avec nos clients », confie le directeur général.

Alors qu’une cinquantaine d’embauches sont d’ores et déjà prévues pour 2021, Rémi Deshayes aborde cette nouvelle année avec beaucoup d’énergie et de confiance. « On a la chance d’être dans des secteurs essentiels : l’agriculture, l’énergie, la grande distribution ; quoi qu’il arrive on aura besoin de nous », assure celui qui sent l’entreprise mieux que jamais en ordre de marche. « Je suis bien plus serein en ce début d’année qu’il y a un an en arrière », martèle-t-il. Tout le monde, hélas, ne peut en dire autant.

Christophe Castieau

Christophe Castieau
Journaliste pendant 18 ans (carte de presse n° 94716), Christophe Castieau a fait le tour de tous les terrains. Rédacteur en chef adjoint de la Marseillaise, il a couvert trois élections présidentielles et s’est fait une spécialité des sujets de société. Il s’est naturellement tourné vers tout ce qui touche à la Transition énergétique. Sa reconversion comme technico-commercial à Triangle Énergie – pour qui il écrit aussi – s’apparente à une suite logique