L’épidémie du coronavirus perturbe fortement l’économie mondiale. Arrêt des chaines de production, ralentissement du trafic aérien, baisse de l’affluence touristique, etc. En quelques semaines, Le COVID 19 a ralenti les approvisionnements internationaux, impactant ainsi l’économie internationale.
Le marché du photovoltaïque n’est pas épargné par les conséquences de l’épidémie. La diminution de la production de modules solaires, suite à l’arrêt de certaines usines en Chine, a des conséquences sur les approvisionnements à l’échelle mondiale.
Toutefois, la BNEF (BloombergNEF) rapporte que la production de composants photovoltaïques commence à reprendre son cours en Chine. Cette reprise d’activité à pleine capacité devrait ainsi limiter les impacts, sur du court terme, pour l’approvisionnement des panneaux solaires à l’échelle mondiale.
Par ailleurs, TRIANGLE ENERGIE avait anticipé cette pénurie, pour en limiter les conséquences, en augmentant ses commandes de panneaux solaires, avant l’arrêt de la production.
La baisse du court du pétrole de -25% redonne, certes, aux énergies fossiles un avantage compétitif important mais pour autant elle témoigne de l’instabilité du secteur. Ainsi, bien que les projets d’énergie renouvelable aient généré des rendements inférieurs à ceux de l’exploration pétrolière, on note cependant qu’ils offrent une stabilité des prix à long terme qui pourrait devenir plus attrayante sur le marché actuel.
La crise du COVID 19 engendre de nombreuses conséquences bien regrettables, mais elle nous permet aussi d’observer concrètement l’impact de l’activité humaine sur son environnement. En ralentissant l’activité économique, la pandémie réduit les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique.
Les premiers chiffres sont parlant :
- Diminution d’1/4 des émissions de la Chine entre 3 février et le 1er mars 2020, en comparaison avec 2019 (analyses du Centre de recherche sur l’énergie et la qualité de l’air)
- Réduction de 200 millions de tonnes des rejets de CO2 du pays sur la période.
Une incidence encore difficilement mesurable en Europe.
Contrôler la pollution atmosphérique, c’est également se protéger lors de futures épidémies. Selon l’ONG European Public Health Alliance (l’Alliance européenne pour la santé publique), les habitants des zones où l’air est pollué courent un risque de mortalité accru face aux maladies comme le coronavirus.
Ces observations doivent nous amener à repenser nos modes de consommation et attribuer une place plus importante aux énergies renouvelables. Notamment au photovoltaïque.
Le solaire est une énergie propre et inépuisable qui contribue à la baisse des émissions de CO² dans l’atmosphère. Pour comparer, le photovoltaïque rejette 32g de CO² par kWh dans l’atmosphère contre 1050g de CO² pour le charbon.
Nous encourageons chacun à envisager le photovoltaïque pour préserver nos ressources et nous prémunir face à de futures maladies.