Photovoltaïque agricole
Une politique de premier choix !
Dans un secteur ultra-concurrentiel en plein essor, Triangle Énergie se singularise en plaçant le client au cœur de son projet de bâtiment agricole avec centrale photovoltaïque. En investisseur ou en hébergeur, l’idée est d’adapter au mieux la solution au besoin. Explications.
« L’esprit Triangle. » Comme on y revient et – à l’heure d’analyser son positionnement sur un marché très concurrentiel – c’est à la genèse qu’il faut remonter pour tirer le fil de la philosophie de l’entreprise : celle d’un agriculteur pour… les agriculteurs. En devenant un industriel qui compte, Gilles Deshayes, PDG du groupe Le Triangle, n’a pas tourné le dos à ses origines. Au contraire, comme il le rappelle souvent, notamment à sa force commerciale, elles sont au cœur de la réussite de Triangle Énergie, devenue leader du photovoltaïque agricole en tout juste 15 ans. Et ce, en plaçant le client, un agriculteur le plus souvent, au centre de son projet.
Quand la concurrence, de plus en plus agressive, cherche des « toits » pour ses investisseurs, Triangle Energie donne les clés à ses porteurs de projet. « L’idée est de lui montrer qu’en investissant lui-même, le client peut aller vers l’autofinancement du bâtiment dont il a besoin, explique un commercial de la zone Sud. On lui conseille toujours de partir de son besoin et, ensuite, on construit le projet qui y répond. » « Si, pour x raisons qui lui appartiennent, reprend Jacky Desveronnières, responsable de la zone Occitanie, il ne veut ou ne peut investir, on lui propose le système hébergeur. »
Triangle au soutien de l’agriculture
C’est dans ce libre-choix que Triangle Énergie se singularise, plus que jamais sur un marché du photovoltaïque en plein essor. Avec des concurrents prêts à tout – et même à la gratuité totale d’un bâtiment – pour placer leurs centrales.
Sur le site agricole Terre-net, le président de l’APEHA (Agriculteurs producteurs d’électricité photovoltaïque associés) indique une autre voie. « S’il y a une offensive commerciale, ce n’est pas sans raison, prévient l’éleveur du Finistère. Avant de signer pour un bâtiment dit gratuit, réfléchissez si vous ne pouvez pas porter vous-même le projet, sinon vous donnez l’intégralité de la valeur ajoutée à un grand groupe. » En creux un constat : « S’il y a des investisseurs c’est bien que c’est rentable et pourquoi cela ne profiterait pas à une agriculture en souffrance ? » pose Jacky Desveronnières au nom d’une entreprise assumant son attachement au développement économique du monde agricole.
« On propose les deux options, insiste Ludivine Courtot, responsable de la communication de Triangle Énergie. On joue la carte de la transparence auprès des agriculteurs face à la rentabilité solaire : on leur montre, étude de rentabilité à l’appui, ce que cela peut leur rapporter et, ensuite, ils décident. Il est important que l’agriculteur ait toutes les cartes en main pour faire son choix », conclut-elle, rappelant par ailleurs que la filiale du Groupe Le Triangle multiplie sa gamme de bâtiments accessibles en hébergement.
Bref, dans un secteur qui prévoit de multiplier par quatre sa production d’énergie photovoltaïque d’ici 2028*, Triangle a fait le choix de laisser… le choix. Avec 505 millions de watts installées en 2020 – dont 38 MW sur les toits agricoles – en France et à l’international, il semble que ce soit le bon.
(*) Selon la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) : alors que la puissance installée est aujourd’hui de 10 GW, un objectif de 35 à 44 GW est prévu pour 2028.
Christophe Castieau
Journaliste pendant 18 ans (carte de presse n° 94716), Christophe Castieau a fait le tour de tous les terrains. Rédacteur en chef adjoint de la Marseillaise, il a couvert trois élections présidentielles et s’est fait une spécialité des sujets de société. Il s’est naturellement tourné vers tout ce qui touche à la Transition énergétique. Sa reconversion comme technico-commercial à Triangle Énergie – pour qui il écrit aussi – s’apparente à une suite logique