Les pérovskites devraient entrer dans le marché solaire conventionnel dès la fin 2021. D’abord en tandem avec les cellules de silicium existantes, puis au niveau du module en parallèle avec des modules en silicium et à terme dans des panneaux de pérovskite pure.
Sur le long terme, les pérovskites permettront de faire baisser les coûts de l’énergie solaire de près de 80%. D’abord en rendant les cellules 33% plus productives, puis en voyant leur propre coût de production baisser au fur et à mesure de leur standardisation. Le coût des matières premières et des coûts de fabrication étant appelés à baisser amplement au cours de la prochaine décennie. Par ailleurs, les modules de pérovskite sont plus légers et minces, ce qui jouera également sur les contraintes et le coût de l’installation.
L’émergence de cette technologies peut permettre à des acteurs européens, américains, coréens et japonais de se développer et reprendre des parts de marché aux panneaux photovoltaïques chinois. L’Europe et les Etats-Unis sont notamment enclins à encourager une production domestique de sources d’énergie solaire pour retrouver une forme d’indépendance.
Enfin, les pérovskites entreront dans le développement d’une toute nouvelle série de technologies, comprenant le photovoltaïque intégré au bâtiment (BIPV), dans les fenêtres et façades de bâtiments par exemple.