L’Esprit Triangle
Vincent Bresson, éleveur lozérien, a fait confiance à Triangle Energie pour aller au bout de ses objectifs : rénover ses toitures et construire un bâtiment de stockage grâce au solaire. Aujourd’hui – malgré un parcours non sans embûche – il incite ses proches à suivre le même chemin.
Au départ, le photovoltaïque, c’était surtout des interrogations pour Vincent Bresson, 45 ans, éleveur de brebis, producteur de cette viande nourrie aux délices de la Margeride. Au cœur de la Lozère, dans son hameau de Groslac à deux champs de Châteauneuf-de-Randon, le père de deux enfants se retourne, sans détour ni complaisance, sur son aventure solaire, concrétisée par la pose d’une centrale de 100 kw sur les vieux toits de sa bergerie et de ses hangars de stockage. Puis d’une de 36 kw sur le bâtiment flambant-neuf estampillé Triangle. « Au départ, se souvient-il, j’avais des craintes quant à l’impact sanitaire sur les animaux. Et puis je me posais beaucoup de questions sur la faisabilité des choses, leur mise en place ; la démarche administrative me paraissait très lourde. »
Une histoire de confiance
« La puce à l’oreille du solaire » – comme il dit – lui était venue au début des années 90. Vincent est alors tenté par la location de toiture via une entreprise qui finira, elle, par laisser tomber. « Mais j’avais bien vu que j’aurais pu prendre un gros chèque, sourit-il. L’idée de la rentabilité du solaire m’est apparue et, comme j’avais le besoin de rénover mes toits, vieillissants, j’ai compris que cela serait un apport financier pour les refaire. » Il rencontrera deux concurrents avant qu’un « copain (lui) envoie Jacky », le commercial Triangle de la zone Occitanie.
La rencontre avec Jacky Desveronières est décisive. « Il y a eu une sorte de confiance, se rappelle Vincent. J’avais pas mal d’activités, de tracas du boulot, Triangle a bien voulu me prendre par la main pour aller au bout de mon projet. » Le contexte est simple : « Je ne rentrais pas dans les cases pour avoir des aides mais j’avais besoin d’un bâtiment, il fallait que le soleil me le paye. » Deux ans après la mise en service de sa première centrale, sur ses toits rénovés, les objectifs de production son atteints. « Je suis content, dit-il, si c’était à refaire je le referais et je n’exclue pas de retravailler un jour avec Triangle. » Un nouveau bâtiment ne serait pas de trop pour l’activité de Vincent…
« Jacky ne m’a jamais lâché, même en congés il me répondait »
C’est que la confiance dépasse les complications rencontrées en chemin, au fil de chantiers qui n’ont pas toujours été un long fleuve tranquille. « Un manque de concordance avec des sous-traitants », résume simplement l’éleveur. « Il a été patient, compréhensif et fidèle, reconnaît Jacky Desverronières, malgré les moments difficiles il n’a jamais lâché ; ce n’est pas si fréquent de rencontrer quelqu’un d’aussi passionné et constant. C’est cette confiance réciproque qui a mené le projet à son terme », assure le commercial, devenu plus qu’une relation de travail pour Vincent. « Il ne m’a jamais lâché, même en congés il me répondait », confie ce dernier, également reconnaissant de l’accompagnement administratif tout au long de son parcours.
Au final, Vincent a rénové ses toits, jouit d’un espace neuf de stockage et ses brebis sont en pleine forme. « Après deux ans de recul je n’ai constaté aucune nuisance », assure l’éleveur, pas mécontent non plus de participer à son échelle la transition énergétique. « Je ne suis pas bio mais produire de l’énergie renouvelable est tout à fait en accord avec ma façon de travailler. »
Convaincu, Vincent Bresson – qui a accepté d’ouvrir ses portes au public lors de la journée d’information du 10 septembre dernier – ne rechigne jamais à jouer les VRP de luxe. Pionnier en Lozère, il n’y est pas pour rien si d’autres de son réseau ont suivi ou vont suivre. « Si on monte dans la barque il faut donner des coups de rames, conclut-il. Moi, c’est dans mon intérêt que Triangle prospère. » C’est aussi ça l’esprit Triangle.
Christophe CASTIEAU
Journaliste pendant 18 ans (carte de presse n° 94716), Christophe Castieau a fait le tour de tous les terrains. Rédacteur en chef adjoint de la Marseillaise, il a couvert trois élections présidentielles et s’est fait une spécialité des sujets de société. Il s’est naturellement tourné vers tout ce qui touche à la Transition énergétique. Sa reconversion comme technico-commercial à Triangle Énergie – pour qui il écrit aussi – s’apparente à une suite logique