Gilles Deshayes est de ces personnages qui bâtissent leur vie comme un chef-d’œuvre. Comme une course sans ligne d’arrivée mais dont le but se renouvelle à chaque fois qu’il semble atteint. « Créer », toujours ; « amener des choses nouvelles », « innover », « être indépendant », cette volonté viscérale de ne devoir rien à personne ; avoir du « culot », « y aller, essayer », « toujours apprendre, observer pour améliorer »… Autant de leitmotivs qui ont mené ce fils d’éleveur au sommet de l’industrie du bâtiment agricole, du photovoltaïque, acteur majeur de la transition énergétique.
Cette histoire majuscule, Il a bien voulu la raconter. Se retourner sans fanfaronner, presque gêné au départ, sur ce parcours aussi brillant que singulier. Quand les services communication de Triangle Horizon et Triangle Énergie, deux de ses fleurons, lui ont soumis l’idée d’une grande interview, Gilles Deshayes n’a pas sauté au plafond. Lui il fait, causer il le laisse aux bavards. Mais il a accepté et, le 28 octobre dernier, dans le confort d’un studio de circonstance installé par Pauline Boitel, responsable de la communication de Triangle Horizon, et avec le concours de sa stagiaire, Magdalena Maciuk, l’éleveur devenu PDG a répondu aux questions de votre serviteur, travaillées avec Ludivine Courtot, responsable de la communication de Triangle Énergie.
« La routine, le train-train, c’est pas pour moi »
Durant près d’une heure et demie, Gilles Deshayes remonte le temps, évoque son enfance sur un tracteur, à 12 ans, parle du Gaec du Triangle monté avec ses frères qui a bien failli s’appeler le Gaec de la Pirouette. Il confie sa soif d’entreprendre, d’innover, « d’aller toujours plus haut toujours plus fort ». Plus il se raconte et mieux on explique sa réussite. On comprend aussi l’importance de ses proches – ses copains, sa famille, ses fils – et même de ses salariés. On réalise enfin que le mot « FIN » est encore loin. Il est comme ça Monsieur Deshayes : « Quand je me retourne je me dis que tout n’a pas encore été suffisamment vite, (…). Si c’est faire comme tout le monde, c’est pas la peine. La routine, le train-train c’est pas pour moi, j’ai toujours besoin de trouver des nouvelles choses. »
Cette interview exceptionnelle sera à retrouver, sous différentes formes (écrite, filmée) au cours de l’années 2021.
Christophe CASTIEAU
Journaliste pendant 18 ans (carte de presse n° 94716), Christophe Castieau a fait le tour de tous les terrains. Rédacteur en chef adjoint de la Marseillaise, il a couvert trois élections présidentielles et s’est fait une spécialité des sujets de société. Il s’est naturellement tourné vers tout ce qui touche à la Transition énergétique. Sa reconversion comme technico-commercial à Triangle Énergie – pour qui il écrit aussi – s’apparente à une suite logique