Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a renouvelé l’engagement du gouvernement dans la poursuite de la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables en France. Pour preuve, le gouvernement a publié jeudi 23 avril 2020 le décret d’application de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).
Non seulement les objectifs pour 2028 ne sont pas revus à la baisse, mais deux ajouts témoignent d’une volonté d’accélérer la transition énergétique :
1) Le tarif de rachat s’étendrait désormais aux projets photovoltaïques jusqu’à 300kWc (précédemment 100kWc).
2) L’échéance de sortie du charbon pour les réseaux de chaleur est raccourcie de 10 à 5 ans.
Pour la ministre, la crise confirme la nécessité de développer le « mix énergétique » du pays. C’est-à-dire ne plus dépendre seulement des énergies fossiles et du nucléaire, mais développer des sources d’énergie renouvelables comme le solaire, l’éolien et le gaz renouvelable.
En effet la crise du COVID-19 a jeté la lumière sur deux contraintes majeures de notre système énergétique actuel.
D’une part, elle a provoqué une brusque chute du cours du pétrole. Si l’événement semble pour le moment avantageux pour le consommateur, il présage de futures perturbations de son cours et démontre la forte instabilité des prix du secteur pétrolier.
D’autre part, EDF a annoncé une réduction sévère de sa production d’énergie électrique nucléaire en 2020 car le coronavirus a empêché le bon déroulement des opérations de maintenance des sites nucléaires.
En diversifiant les sources de production d’énergie et en développant les énergies renouvelables, nous réduisons notre dépendance aux énergies fossiles tout en luttant contre la dégradation de l’environnement.